GEOGRAPHIE

Ouang Schock a une superficie de 1 381 km² et une densité de population de 20 000 habitants au km².

Elle possède trois frontières : au Nord avec la chine, à l’est avec le Laos et à l’ouest avec la Birmanie.
Située sur de hauts plateaux calcaires, Ouang Schock a été construite sur les rives du fleuve Lancang (Mékong).
Le point le plus bas est à 816 mètres, le plus haut à 1 176 mètres.
Le climat est chaud et humide avec deux saisons des pluies.
A l’origine, la Cité-Etat était exclusivement agricole mais le développement urbain (qui couvre aujourd’hui 92% du territoire) a progressivement fait disparaître toute trace d’agriculture.

CITY BUILDING

Jusque dans les années 2005, l’immigration en direction de la cité état de Ouang Schock reste relativement faible. Les nouvelles lois, notamment le Neo Merchandising National Act, votées en mars 2005, qui simplifiaient considérablement les règles d’entrées et de séjour sur le territoire (Seul un compte en banque créditeur de 1 500 Sterlins devient nécessaire) renversèrent le phénomène.

Ces lois, couplées aux premiers mouvements massifs de population dans le sud est asiatique à la suite du dérèglement climatique et à la hausse du chômage en Chine à la suite de la libéralisation des salaires, amenèrent une population sans cesse plus nombreuse dans la cité état. Les études démographiques font état d’une augmentation annuelle de l’ordre de 12% du flux migratoire entrant.
L’afflux de population amena les autorités de la cité état à repenser intégralement leur schéma urbain et à investir massivement (pour des raisons de taille du territoire) dans des programmes immobiliers privilégiant la densification.
C’est de cette période que date la construction des premières tours géantes, issues du concept de City Building. Des immeubles de 200 à 350 étages, capables d’accueillir jusqu’à 25 000 personnes, furent érigés en périphérie de la cité état.
La concept City Building visait à intégrer dans chacune de ces structures des habitations, des entreprises, des commerces et des zones agricoles hors sol.

Photo : François Kenesi

LOGEMENT SOCIAL



Afin de mettre un terme à la pénurie de main d’œuvre bon marché sur le secteur du service à domicile, le parlement mit en place la directive « Men At Work », recommandant aux promoteurs et propriétaires d’allouer 2.7% de la valeur locative des immeubles aux faibles revenus. A charge à l’ « Union des Gens de Maison » de compenser les pertes à hauteur de 2 points sur toute hausse du chiffre d’affaires supérieur à 5%.
Devant le tollé que souleva cette directive, tant dans le secteur immobilier qu’à l’Union des gens de Maison, le parlement s’engagea à ne pas publier la directive avant les résultats d’une phase de test d’un an.
Malgré des résultats positifs, notamment sur le marché de l’emploi à domicile, le parlement annonça l’arrêt du projet à la fin de la période test.

POLITIQUE SOCIALE

La politique traditionnelle du parlement, qu’il soit dirigé par le Grand Conseil des Annonceurs ou par la Chambre Des Industriels, a toujours été guidée par la règle des 10%. Tant qu’une activité commerciale s’acquitte des 10% de taxes obligatoires, elle est considérée comme légale et les pouvoirs publics n’ont pas à s’y immiscer. La concurrence et le libre commerce se chargeant par eux même de la réguler.
C’est sans nul doute le développement urbain et l’hyper saturation des réseaux de transports publics qui ont amené les dirigeants de Ouang Schock à se pencher sur la question sociale et à intervenir.
Les travaux de PG. Morstenheimer, économiste au Ouang Schock Institut of Bussiness Analysis, débutés à la suite des recommandations de la commission “Work and Urbanity” de 2030, mirent en effet en avant que la seule régulation du marché sur le secteur immobilier camouflait par ses hausses récurrentes, une perte substantielle pour l’économie.
L’étude affirmait que l’éloignement progressif mais permanent des classes laborieuses vers la périphérie de la ville, et notamment vers les Outerbound, couplé à la détérioration du service, tant quantitativement que qualitativement, de transport urbain, avait un impact direct sur la productivité des cadres dirigeants et exécutifs.
« Le faible rémunération des tâches domestiques couplés à la hausse des prix du transport et aux difficultés de leur utilisation, ne permettent pas aux personnels les effectuant d’y trouver un intérêt pécuniaire. Sur la période de l’étude, nous avons noté une hausse des 27% du taux d’abandon de poste sans préavis dans ces professions et une baisse du taux de recrutement de 14% malgré la crise sur le marché de l’emploi. (…) La difficulté sans cesse grandissante à trouver des personnels compétents, fiables et compétitifs pour l’essentiel des services à domiciles, amènent les cadres à soustraire de leur temps de travail une part de plus en plus importante à la résolution de problèmes purement domestiques. Le taux de productivité établi sur un panel non représentatif de l’ensemble de la population cadre supérieur et dirigeant, mais pertinent sur la cible de l’étude, montre une baisse de 8.7% ».

OUTERBOND


En 2030 la commission “Work and Urbanity”, dirigé par le député Ahmed Ben Afnar (PDG du conglomérat Build Our World) mit en avant l’impact négatif des prix élevés du logement sur le marché du travail : « … On estime à 12.8% le déficit de main d’œuvre sur les emplois de catégories 7 à 22, avec un pic inquiétant de 19.9% dans le domaine des services à la personne. Ce déficit, particulièrement sensible dans l’industrie du bâtiment et de la restauration, est directement imputable au prix de l’immobilier. Les fourchettes de rémunération de ces catégories de travailleurs, ne permettent pas d’accéder au marché locatif de la ville. Les schémas prévisionnels sur les 5 prochaines années, prédisent une baisse de 2.6 à 3.7% des résultats des secteurs les plus touchés, s’il le marché du logement devait rester en l’état ».
Le 12 mars 2031, l’accord de « l’Outerbound » était signé entre le parlement de Ouang Schock et le gouvernement Chinois. En contrepartie d’une imposition de 10% sur l’ensemble du CA généré par l’opération, la Chine accordait à Ouang Schock la gestion et l’exploitation immobilière de trois zones de son territoire situées en périphérie de la cité-état.
L’accord prévoit que les autorités de Ouang Schock ont la libre exploitation de la viabilisation des 3 zones, de la construction des immeubles, et la réalisation des dessertes routières et ferroviaires pour une période de 99 ans. Passé ce délai, l’ensemble du projet passera sous la responsabilité du gouvernement Chinois.
L’accord prévoit également que ces zones seront placées sous un statut d’extraterritorialité et sous la pleine et entière responsabilité de la cité-état.
Curieusement, les chiffres officiels publiés par Ouang Schock ne prennent pas en compte la part de population habitant l’Outerbound.
A ce jour 77 zones ont été cédées à Ouang Schock par le gouvernement Chinois. Ces zones sont gérées par le conglomérat Build Our World.On compte 7 185 343 habitants dans ces zones au 31/12/2039.

Photo : Alex Maclean

IMMIGRATION

Jusque dans les années 2005, l’immigration en direction de la cité état de Ouang Schock reste relativement faible.
Les nouvelles lois, notamment le Neo Merchandising National Act, votées en mars 2005, qui simplifiaient considérablement les règles d’entrées et de séjour sur le territoire (Seul un compte en banque créditeur de 1 500 Sterlins devient nécessaire) renversèrent le phénomène.
Ces lois, couplées aux premiers mouvements massifs de population dans le sud est asiatique à la suite du dérèglement climatique et à la hausse du chômage en Chine à la suite de la libéralisation des salaires, amenèrent une population sans cesse plus nombreuse dans la cité état. Les études démographiques font état d’une augmentation annuelle de l’ordre de 12% du flux migratoire entrant.
L’afflux de population amena les autorités de la cité état à repenser intégralement leur schéma urbain et à investir massivement (pour des raisons de taille du territoire) dans des programmes immobiliers privilégiant la densification.
C’est de cette période que date la construction des premières tours géantes, issues du concept de City Building. Des immeubles de 200 à 350 étages, capables d’accueillir jusqu’à 25 000 personnes, furent érigés en périphérie de la cité état.
La concept City Building visait à intégrer dans chacune de ces structures des habitations, des entreprises, des commerces et des zones agricoles hors sol.

SURPOPULATION

Avec une densité de 27 000 habitants au kilomètre carré, Ouang Schock se situe dans la liste des villes les plus denses du monde. Sa superficie somme toute réduite et le relief chaotique de son territoire expliquent en partie cette forte densité : seule la construction verticale permet d’augmenter le volume de logements. Malgré les évolutions technologiques qui permettent aujourd’hui de réduire le coût de construction des immeubles dépassant les 200 étages, leur maintenance en fait toujours des logements chers et nombreux sont les habitants, célibataires et familles, qui sont obligés de recourir à la colocation.
Ce déficit chronique de logement se traduit par une hausse du marché immobilier et par une inflation constante du prix des loyers.

DEMOGRAPHIE ET URBANISATION

Située de part et d’autre du fleuve Lancang (Mekong) la cité état de Ouang Schock a, jusqu’à la fin des années 1980, uniquement recouvert la partie basse de son territoire situé sur le bassin alluvionnaire du fleuve.
Large de 32 kilomètres et long de 72, ce bassin est encadré par deux chaînes finissantes du massif Himalayen.
C’est au milieu des années 1980 qu’un vaste plan d’urbanisation des versants Est et Ouest fut mis en place pour faire face aux sérieux problèmes de logements que connaissait la cité-état. En l’espace de 20 ans, lors de la première phase de construction, 7 millions de nouveaux logements furent construit à flanc de montagne.
En 2010, une seconde tranche de travaux fut lancée et en 2023 l’intégralité des deux versants montagneux furent bâti.
Malgré ces vastes plans de construction, la cité-état de Ouang Schock connaît une déficit structurel de logement permanent.

ECONOMIE

La monnaie officielle est le Sterlin dont le cours est indexé à celui de la Livre Sterling.
La majeure partie des ressources économiques de Ouang Schock sont liées au tourisme et à l’industrie du jeu. Il n’existe pas de données officielles précises sur le chiffre d’affaires de Ouang Schock. Les comptes trimestriels publiés par le parlement ne font état que des évolutions en pourcentages.
Si la ville est surtout célèbre pour ses casinos, le potentiel industriel de la cité-état ne doit pas pour autant être négligé. C’est à Ouang Schock que l’on trouve les plus grandes usines de composants informatiques ainsi que les laboratoires de recherches les plus riches en ce qui concerne les nano technologies et les bio technologies.
Ouang Schock est la ville du monde possédant le plus grand nombre de casinos par habitants (1 pour 100 000).
L’industrie du spectacle est également très présente, avec trente-sept chaînes de télévision qui produisent chaque année six-cent dix-sept mille heures de programmes vendus dans toute l’Asie, le Moyen-Orient et l’Inde.
Ouang Schock est également le pôle de compétence le plus actif de toute la zone Asie en ce qui concerne les MMORPG (multi massive online role playing game) et concentre 47% du marché mondial de la création de jeux vidéo.
Les experts du BIEE, Bureau International d’Etudes Economiques, estiment que le niveau de vie des habitants serait équivalent à celui de la principauté de Monaco.
La proximité géographique de la Cité-Etat avec le Laos, la Birmanie et la Chine en fait également une plaque tournante pour l’économie parallèle. Un rapport de la DEA place Ouang Schock au premier rang des villes transferts dans le trafic d’opium.
Un rapport d’enquête du Sénat américain dans l’affaire Vaclav Bout, désigne Ouang Schock comme le plus grand marché clandestin d’armes au monde.
La part de cette économie est estimée à 23% du PIB.